Qui suis-je ?

La dépression chronique, je ne l’ai pas choisie mais je vis avec elle au quotidien. C’est une compagne indésirable avec qui j’ai appris à cohabiter. 

Les médicaments ? J’ai essayé. Loin d’être une solution, ils ont empiré la situation, m’enfermant davantage dans un cercle infernal.

C’est le jour où j’ai décidé de reprendre les rênes de ma vie, de retrouver mon autonomie, que tout a commencé à changer.

Ce fut un long parcours, mais depuis, je n’ai plus jamais touché aux traitements chimiques. Ma vie a retrouvé du sens, non pas en combattant la dépression, mais en vivant avec elle

J’ai choisi de reconnaitre cette part de moi et de l’accueillir, mais sans lui laisser le dernier mot.

Aujourd’hui, je ne subis plus. J’avance à mon propre rythme, en explorant d’autres voies pour vivre mieux avec cette réalité. 

Peut-on profiter de la vie et s’accomplir, même en étant dépressif chronique ?  Je réponds OUI. Bien sûr, ce n’est pas un chemin linéaire, ni simple, mais c’est possible. 

Ce blog est un espace pour déconstruire les tabous, parler sans filtre de la réalité de la dépression chronique, et trouver ensemble des solutions qui fonctionnent dans la vraie vie. Il n’y a pas de recette magique, mais il y a des pistes, des outils, des réflexions qui peuvent ouvrir des portes.

Mon objectif est de partager ma méthode et de baliser le chemin, avec les pépites ramassées tout au long de ma quête. 

Bienvenue dans mon univers où l’on vacille parfois, mais où l’on brille quand même.

Coach et formatrice, je suis également rédactrice web. J’aime écrire pour d’autres, des articles sur les sujets qui me passionnent (santé, médecines alternatives, développement personnel etc.)

 

La dépression et moi : 3 étapes

1. Le temps de l'errance

A l’époque du premier plongeon, j’ai une foi aveugle en la médecine « classique ».  Et j’écarte d’un revers de main toutes les options qui ne rentrent pas dans la case de mes croyances. Une pilule miracle sinon rien.

Grave erreur ! C’est le début d’une longue descente aux enfers. Je me retrouve comme le personnage principal de « la Métamorphose » de Kafka. A la différence que ce n’est pas en cafard mais en cobaye géant que je me transforme.

Devant l’inefficacité des traitements, les médecins, dans leur grande sagesse, sortent l’artillerie lourde. Toutes les classes de médicaments y passent : anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques, anticonvulsivants, et même antiparkinsoniens.

 Ça ne marche pas ? augmentons les doses. Ça ne marche toujours pas ? croisons-les entre eux.

Les effets détonants de ces petits cocktails (Molotov) ne tardent pas à se faire sentir.

Bien malin qui peut à présent distinguer, les symptômes de dépression des effets secondaires des médicaments.

J’adore les petites phrases. Si elles peuvent parfois sembler « nunuches », elles recèlent aussi des trésors de vérité et de profondeur. Dans le top 5 de celles qui m’inspirent : « Quand l’élève est prêt, le maitre apparait ». C’est sous la forme d’un énième médecin que le maitre m’est apparu.

Et c’est par son humanité, son bon sens et surtout son humilité qu’il m’a sauvé la mise.

Voici en substance, les quelques mots qui ont amorcé le bouleversement salutaire :

« STOP ! on arrête tout. La médecine ne peut pas tout. Environ 30% des dépressions répondent correctement aux médicaments. De toute évidence, ce n’est pas le cas de la vôtre. Il existe d’autres voies à explorer. Cherchez celle qui vous convient. Mobilisez vos propres ressources. »

Et c’est ce que j’ai fait.

2. Le temps de la connaissance

Plutôt que d’ingurgiter des pilules, je me mets à ingurgiter des connaissances. Sur les mécanismes de la maladie mais pas seulement.

Je décide d’enlever mes œillères. De sortir de mon système de croyances qui, il faut bien l’admettre, me mène droit dans le mur.  J’ouvre le grand fourre-tout dans lequel j’avais jeté pêle-mêle, médecines douces, développement personnel, physique quantique et autres théories new-âge.

Je vous partage 3 grandes découvertes qui ont tout changé

1.Tels des poupées russes

nous sommes composés de plusieurs corps : physique, mental, émotionnel, spirituel.

La bonne nouvelle :

2. Nous pouvons faire confiance

au savoir instinctif dont la nature nous a doté pour prendre soin de nous : « le savoir profane »

La bonne nouvelle :

3. Notre système de pensées

n’est pas gravé dans le marbre. Penser mieux, ça s’apprend.

La bonne nouvelle :

3. Le temps de l'expérimentation

Une autre de mes petites phrases fétiches : « Il ne faut pas attendre d’être parfait pour faire quelque chose de bien ».

La clé de ma réussite tient en partie dans cette simple phrase. Tous ceux qui connaissent (ou ont connu) la dépression savent à quel point fatigue et découragement rythment le quotidien. Il est des jours où s’habiller ressemble à l’ascension de l’Everest. Point d’énergie pour appliquer des méthodes fastidieuses ou des « routines » chronophages.

Je commence par des petits changements, qui ne me demandent pas trop d’efforts. J’ouvre mon esprit. Je fais taire croyances et préjugés et surtout, j’accepte d’expérimenter.

Et la magie opère.

Ni panacée, ni miracle, mais …

Des effets immédiats et une découverte insoupçonnable : la puissance de choses simples qui agissent en synergie.

Et au final, une transformation radicale. Passer de « je crois ce que je vois » à « je vois ce que je crois », je peux vous assurer que ça change tout.

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